LA SPASTICITÉ
La spasticité est définie par une augmentation du réflexe tonique d’étirement, c’est à dire une contraction musculaire réflexe exagérée, déclenchée par l’étirement vif. Elle induit une hypertonie. Elle peut être à l’origine de douleurs et de spasmes et provoquer une impotence fonctionnelle des membres. Le terme de spasticité est cependant souvent employé de façon plus large pour décrire les différentes formes d’activité musculaire secondaires à une lésion du système nerveux central, à l’exception des hypertonies extrapyramidales (incluant notamment les dystonies spastiques, les réflexes d’automatisme médullaire, etc).
TRAITEMENTS MÉDICAMENTEUX
Le traitement médicamenteux de la spasticité repose sur des myorelaxants comme le baclofène (LIOSERAL©) ou Thiocolchicoside (COLTRAMYL ©).
Le baclofène reste souvent donné en première intention.
Le baclofène peut être administré également par voie épidurale par une pompe fonctionnant en continu (pompe à Lioseral©).
La toxine botulique de type A est l’un des traitements de la spasticité localisée. Cette neurotoxine permet de bloquer l’influx nerveux qui contrôle la contraction musculaire. Elle induit donc un relâchement du muscle… en le paralysant. La toxine botulique est directement injectée dans le muscle spastique. En fonction de la sévérité et de la localisation de la spasticité, le traitement sera répété tous les trois mois. Les injections de toxine botulique ont une efficacité limitée dans le temps: les effets bénéfiques apparaissent dans les 12 heures à 7 jours et perdurent en moyenne 3 à 4 mois.
KINÉSITHÉRAPIE
(en révision)